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     Votre seule ambition
     se résume t-elle
 
    à n'être qu'une bille aux yeux du monde ?




Par deux fois ces jours derniers vous venez de prendre une veste. Sans compter le reste. Et tout ça, pour des copains qui vous piétineront le jour venu, dès lors qu'ils n'auront plus besoin de vous. Ils vous jetteront comme un kleenex aux corbeaux. Ce qui ne devrait plus trop tarder, car c'est dans la nature des fiottes de sauter du bateau à la moindre voie d'eau.

A
vec la Colombie, puis la Chine, vous avez perdu la face par deux fois. Et je gage que ce n'est pas terminé, rendez-vous aux J.O. Votre superbe en a pris un sacré coup. Jusqu'en Europe, où un député vient de vous insulter, applaudi par la salle qui buvait du petit-lait.

V
ous voilà donc remisé au rang de griot à l'échelle de la planète. Peut-être même de clown. Et encore... Même le président d'une république bananière peut aujourd'hui se permettre de vous rire au nez. Avec la présidence Européenne, vous finirez de toucher le fond. Vous voilà affublé de la réputation d'un chevalier servant, bien incapable de relevé le premier gant qu'on lui jette à la tête. Triste situation en vérité. D'autant qu'il vous reste encore quatre années à tirer. Triste réalité disais-je, et pour vous, et pour la France, que vous prétendez servir alors que vous l'asservissez. Si la flamme olympique devait être portée comme vous portez les couleurs de ce pays, il y a belle lurette que les jeux n'existeraient plus. À tout vouloir tenir vous ne tenez plus rien. À commencer par vous-même. Ce qui est fort inquiétant pour le président d'une puissance nucléaire - même si elle fuite en cachette dans ses rivières - au risque d'empoisonner sa population.

Le pire du pire serait que vous finissiez par nous faire pitié.

Vous-vous fourvoyez à chaque minute qui passe, au point ou même un môme de l'école primaire peut se moquer de vous. Mieux, il en existe certains qui, à l'énoncé de votre nom, interrompent leurs parents en disant :

- Chuttttttt....C'est un gros mot.
 
Devenir un gros mot, était-ce là toute votre ambition ? Triste destinée en vérité. Et pour vous et pour ce pays. Vous-vous fourvoyez à chaque minute qui passe tel un enfant gâté, mal-aimé par sa maman. La terre entière se moque de vous et vous restez droit dans vos tongs, sans même vous rendre compte de l'ampleur des dégâts, et du grotesque de la situation. Si vous continuez ainsi, vous finirez comme ce président Français tombé d'un train en marche - en chemise de nuit - entre deux stations.

- Vous savez, ce fada que nous avons eu...

Car c'est ainsi que les Français vous désigneront en se remémorant votre passage à la tête du pays. Sans même se souvenir de votre nom, devenu un gros mot, que tous voudront oublier comme un mauvais rêve, voire un cauchemar.

À
moins que vous ne vous moquiez éperdument de la manière dont vous entrerez dans l'Histoire, il est encore temps de vous reprendre, Monsieur le Président. Dans le cas contraire, je vous fiche mon billet que l'on vous évoquera comme un accident, une passade, un monsieur ivre de lui-même, aveugle et niais. Bel héritage pour vos descendants qui raseront les murs pour échapper au ridicule, aux quolibets, au mépris de leurs contemporains.

- Il est de la famille de l'autre ?
- Alors il relève de la COTOREP...


Q
uant à ceux qui vous auront fait monter sur la table, pour exécuter la danse du ventre, ils auront tôt-fait de vous laisser choir, vous et les vôtres. Ce qui d'ailleurs a déjà commencé.

A
llez, Monsieur le Président, descendez de votre table de bistrot, elle tangue. Il n'y aura bientôt plus d'accordéon pour couvrir le bruit ridicule de votre chute. Quoi qu'il survienne, la France s'en sortira. Elle s'en est toujours sortie. Mais Vous ? Où irez-vous ?

Dans les poubelles de l'Histoire.

C
ar c'est là que vos amis vous balanceront dès que le vent aura tourné. Et ça ne saurait trop tarder au train où vont les choses. Allons Monsieur, réveillez-vous ! Si vous ne le faites pas pour vous-même, faites-le pour vos proches, et, accessoirement, pour le pays. À moins qu'il ne soit pour vous qu'un accessoire, une paille pour de l'héro Afghane, voir de la coc' Colombienne. Et vous pouvez bien vous en prendre à moi pour m'être ouvert à vous, sans détour. Cela m'importe peu. Ce qui m'importe, c'est ce pays et la manière dont il vire.

Monsieur le Président, si je puis me permettre, profitez de vos vacances, en août, pour prendre du recul, loin des cohortes de marquis qui vous entourent, tel un nuage de mouches folles. Venez vous fondre dans la foule, en toute simplicité, comme n'importe quel quidam. Ouvrez les yeux et les oreilles, arpentez les faubourgs, dormez à la belle étoile, marchez seul en forêt, au bord de la mer - RES-PI-REZ.

Sauf votre respect et en toute sincérité

Cordialement vôtre

 







Bernard-Alex Le Moullec 



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